Une politique municipale réfléchie ?

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0208-chausseeLa chaussée. (Photo Alain Prugne)

Ce défilé quotidien plus prononcé en période scolaire est le reflet type de ce qui pourrait être fait mais ne sera certainement jamais fait.

En dehors de la mise à l'épreuve de la patience des automobilistes, qui est secondaire, je me pose la question de savoir pourquoi nos chers élus écologistes ne se sont pas penchés sur le problème.

Pour qui suit mon blog régulièrement depuis le début, soit Aout 2009, il pourra se rappeler que j'ai déjà écrit sur le sujet et proposé des solutions que j'avais aussi déjà soumises à la précédente municipalité, sans réponse, ce qui était une habitude de cette municipalité.

Comme la nouvelle municipalité a laissé entendre que certaines dispositions antérieures seraient conservées et continuées je me dis que de ne pas répondre en fait partie aussi.

Cette rue, très passante, est aussi un raccourci pour aller du Champ de Mars à la sortie de la ville mais pas sans inconvénients puisqu'à Briançon il n'y a que deux passages possible (Du moins suffisamment aménagés pour la circulation intensive)

En fait un raccourci en distance mais pas vraiment en temps, je me souviens, mais c'était exceptionnel, qu'en juillet 2001 il m'avait fallu, avec le bus "TUB" que je conduisais à l'époque, plus de cinquante minutes pour descendre la chaussée entre la porte d'Embrun et la place de l'Europe soit approximativement 500 mètres. (Enfoncé les parisiens !)

Les jours comme celui que représente cette photo c'est entre cinq à dix minutes suivant les vagues de sorties des élèves des cinq établissements scolaires desservis par cette rue. (Maternelle, primaires, collège et lycée)

La circulation automobile, par ces temps de fatigue extrême qui ne permettent plus de marcher quelques centaines de mètres, la pollution est à son paroxysme pour une ville comme Briançon.

Sachant que les enfants, plus petits, ont le nez au ras des pots d'échappement, la glorieuse ville climatique, ou "La Montagne qui Soigne" de Mr Musson, en prend un sacré coup dans l'aile écologique que ce dernier avance dans un but purement électoral.

Effectivement, si les Verts projettent une coulée verte au milieu des champs et des prés pour le plus grand plaisir des touristes, les briançonnais et leurs enfants passent au second, voire au troisième plan quand ils ne sont pas carrément oubliés.

Ce sont pourtant ces derniers qui élisent la municipalité.

0214-italieAvenue d'Italie au Champs de Mars. (Photo Alain Prugne)

Pour rester dans l'écologie cette avenue était, il y a encore cinq ans, plantée d'arbres.

L'abattage a commencé sous la municipalité Bayrou, le Tour de France d'une importance capitale durant une journée a nécessité (mais est-ce bien une nécessité) de couper quelques arbres proches du rond-point.

D'une part pour l'installation des éléments festifs du Giro d'Italie puis pour le passage du Tour de France avec pour meilleurs coureur Nicolas Sarkozy.

Ce jour mémorable m'a interdit l'approche de Briançon durant plus de huit heures, chauffeur de car pour la société Résalp à l'époque, j'effectuais la liaison régulière Briançon-Oulx en Italie.

Bloqué à La Vachette par les forces de l'ordre, j'ai dû laisser mes clients désappointés au carrefour de la route de Névache, c'est à dire suffisamment loin de la gare pour rater leur train. (Six bornes à "pinces" avec bagages et enfants ce n'est pas une sinécure surtout quand on paye un trajet complet)

En 2009, quand Mr Bayrou a été invalidé par les réclamations de la Gauche et des Verts mais aussi par certains éléments de son propre conseil municipal, la nouvelle municipalité s'est attelée à modifier le rond-point du Champs de Mars, une urgence qui n'a satisfait que les décideurs, les briançonnais n'en ont tiré aucun avantage autre que de financer ces travaux pour moi inutiles en l'état aussi rapidement.

En fait La municipalité de gauche préparait déjà les accès du futur parking à barrière de péage, donc une action décidée et voulue de longue date, en catimini, en jurant les grands dieux que le parking barrièré n'était pas encore à l'ordre du jour.

Ont suivi ces concertations "faux-cul" et ces réunions houleuses concernant ce parking alors que c'était déjà programmé et arrêté en interne, mais il faut bien suivre les procédures pour prouver à la populations que son avis lui a été demandé donc avoir l'aval d'une minorité qui s'est brusquement transformée en majorité. (Prouesse politique connue, aussi bien de la gauche que de la droite)

Tout est dit et on fait ce qu'on veut puisqu'on a la place pour un peu plus de quatre ans et d'ici les prochaines élections de 2014 il sera toujours temps de prôner les formidables réalisations de la municipalité de gauche pour faire oublier ces vicissitudes des premiers mois de mandat surtout les trois premières années.

Les formidables réalisations de la municipalité de gauche, attendues depuis des années et rentrant dans une logique de fonctionnement, voient enfin le jour.

Etant donné que la précédente municipalité a, vers la fin de son mandat 2003/2008, laissé flotter les rubans le laxisme affiché ne pouvait que conduire la gauche aux élections fort de cette juste raison que la ville s'enfonçait dans la dégradation.

Vouloir une ville classée la plus sportive de France et inscrite à l'UNESCO ne peut être compatible avec un fonctionnement suicidaire en raison de la dette abyssale créé par la gauche dans les années 1990. (Il n'y a pas que la gauche qui a dilapidé des finances pour des conneries)

Vient alors l'interrogation de se demander s'il est bien raisonnable de continuer à confier les rênes d'une ville à deux partis politiques qui n'ont montré que leurs     défaillances depuis près d'un an.

Pour en revenir aux arbres, ils ont tous été rasés par la municipalité de gauche, dans un souci écologique je suppose mais certainement pas esthétique. (Ces arbres n'étaient pas malades, ils ne faisaient pas l'objet d'attention comme le reste de la ville d'ailleurs)

Pour qui a connu Briançon dans les années 1970/1990, l'image de la ville était tout autre.

En fait, par souci de résorber une dette qui semble inextinguible, tous les moyens sont bons pour récupérer de l'argent, la crise aidant il ne reste plus que la population pour payer les conneries des uns et des autres.

C'est exactement ce qui se passe au niveau gouvernemental aujourd'hui, jamais le peuple, depuis l'après-guerre (1939/1945), n'a autant été sollicité pour payer les colossales erreurs du passé et ce n'est pas fini.

Donc, nous avons à droite trois listes potentielles qui s'aiment autant qu'un socialiste aime un UMPéiste (Oui, c'est un nouveau mot qui est sorti il y a quelques mois pendant la guerre Copé/Fillon) en sachant très bien que ces dissensions, si elles perdurent, offriront à la gauche le même fauteuil aussi doré que celui offert en 2010 pendant les législatives qui on peint les Hautes-Alpes en rose socialiste pas loin d'être majoritaire.

Nous avons à gauche un Maire Conseiller Général qui tire toutes les couvertures à lui, qui a largement profité des déchirures de la droite et qui explose de prétention en s'attribuant comme un trophée un travail qui n'est que le découlement logique d'un fonctionnement municipal.

Sauf qu'il n'y a qu'une liste (Panachée mais pour faire des voix on laisse les rancoeurs au placard on se fait la bise en public avec sourires forcés de circonstance en prônant l'entente cordiale entre des partis politiques en pleine discordance) et que cette seule liste, malgré les mensonges et erreurs, volontaires ou non, faites depuis 2009 a de fortes chances de repasser s'il n'y a pas un véritable travail de fond effectué par l'opposition qui a dans ses rangs une sangsue qui s'accroche à la branche pour mieux la faire pourrir.

Le problème, c'est aussi l'incursion affichée des représentants politiques régionaux de la droite ce qui rend les briançonnais méfiant, les ordres municipaux reçus des partis politiques, ils commencent à en avoir ras la casquette !!

C'est aussi la chute vertigineuse d'un pays gouverné par la gauche et les vagues qui laissent des traces jusqu'à Briançon.

Au milieu il n'y a strictement rien, pas de candidat indépendant, du moins pas déclaré comme tel et pas de candidat du Front National ou des autres partis politiques de France.

En fait, si on regarde bien en arrière, depuis plus de quarante ans pour les villes comme pour le pays c'est toujours un conflit Socialistes contre UDF devenu RPR devenu UMP.

On n'est pas dans la merde !

0226-cadranThéâtre cinéma de Briançon. (Photo Alain Prugne)

L'intérieur a été réaménagé, l'extérieur est toujours aussi pourri et aussi dégradé.

Alors pour compenser on a laissé les décorations de Noël, une institution briançonnaise.

Toujours pour ceux qui me suivent, j'ai fait des pages et des pages sur ce théâtre, pour ceux qui ne me suivent pas régulièrement mes blogs regorgent de ces informations, passées pour des délires par la municipalité mais qui reflètent parfaitement ce qui est à faire, ce qui a été fait et surtout ce qui ne l'a pas été.

A ce jour elles commencent à avoir de l'intérêt je le vois sur mes pages administratives "statistiques" de mes blogs.

0226-policeCommissariat de police. (Photo Alain Prugne)

Blindé pour que les loubards n'aillent pas attaquer la police, ce monde à l'envers que nous subissons depuis près de trente ans est le résultat du laxisme socialiste et des largesses faites à la délinquance aux dépends du citoyen qui est obligé de payer des impôts de plus en plus lourd pour fermer sa gueule.

Plusieurs fois menacé de fermeture il est toujours en sursit. (Le commissariat, pas le citoyen. Quoi que !!!!)

Le personnel a diminué pour une tâche toujours de plus en plus importante, sans vouloir lécher les bottes ni cirer les pompes je dois reconnaitre que ces fonctionnaires ont un grand mérite de persévérer dans ces conditions à l'instar de la police municipale.

Le civisme étant passé au second plan les services de police sont sollicités pour des interventions qui relèvent de tensions créées par le laxisme plus avant cité.

Mr le Maire de Briançon ne s'épanche pas beaucoup sur ces problèmes, ce n'est pas assez valorisant pour aller chercher des électeurs, les grands "chantiers" briançonnais soigneusement médiatisés avec force photos sont plus importants. 

Et puis maire ce n'est qu'un CDD de cinq ans éventuellement renouvelable, "flic" c'est une carrière complète mais pas avec le même salaire ni les mêmes avantages.

0226-schappeUne bonne place. (Photo Alain Prugne)

C'est par dérision, bien entendu, ce brave homme n'a certainement pas choisi d'être ce qu'il semble être devenu.

Dans la société il y a plusieurs niveaux, tout le monde l'a remarqué puisque certains en tirent avantage et d'autres, la majorité, que des déboires.

Je me situe dans la couche moyenne inférieure, celle qui me permet de vivre du premier au dernier jour du mois sans problème majeur.

En dessous, viennent ceux qui ont la fin du mois qui commence le vingt, pendant dix jours l'assistanat vient en aide à ces gens qui ont de grandes difficultés, assistanat payé par les couches moyennes inférieures dont je fais partie et supérieures qui me sont inacessibles.

Ce sont ces gens qui peuvent se permettre un trop-plein financier mensuel, ce n'est pas un reproche je ne suis pas jaloux, et puis c'est par leur travail, du moins la plupart.

Vers le bas de l'échelle, il y a ceux qui ne peuvent pas commencer le mois puisqu'il se termine avant la date, c'est à dire vivre avec un retard social flagrant qui s'amplifie à mesure que leur situation dure, les chômeurs, professionnels ou pas, les désoeuvrés qui ont déconnecté de la société et qui ne vivent que par elle mais pas pour elle.

Ce sont pour beaucoup des chômeurs de longue durée qui ont été radiés des listes puisqu'ayant dépassé le quota de mois d'indemnité.

Si ces gens étaient comptabilisé en qualité de chômeurs par les statisticiens de l'Etat, il y aurait (Il y a d'ailleurs) largement plus de quatre millions de sans travail dans le pays.

C'est un problème national mais aussi municipal, comme ça se fait depuis des décennies on met ces gens dans le même quartier, on les assiste sans les aider, pourvu qu'ils foutent la paix à Mr le Maire c'est très bien.

Il y a les Toulousannes, les Cros et depuis trois ans une partie de la vieille ville.

Devant cette misère qui fait couler des larmes de crocodiles aux élus ces derniers on fait un geste, la gratuité des transports publics municipaux.

Pas pour aller bosser, il n'y a pas de boulot, pour se déplacer d'un bureau à l'autre et pour certains d'un bistro à l'autre.

Je suis sévère et cynique ? Oui mais c'est une réalité, je connais nombre de ces gens qui, ayant dépassé la frontière sociale qui les maintenaient dans une certaine estime d'eux-mêmes se laissent vivre aux frais de la société en s'enfonçant de jour en jour.

Pour Briançon ce n'est encore pas trop perceptible mais à l'échelle de villes de plus grande importance c'est énorme.

Et enfin il y a ces gens laissés au bord de la route, sans ressources ni toit et qui ne survivent plus que grâce aux associations caritatives sur lesquelles l'Etat s'est déchargé de ses responsabilités. (De gauche comme de droite)

J'observe depuis longtemps, j'analyse et me fais une opinion de tout ce que j'écris, franchement, à ce jour précis, rien ne vient laisser apparaître une embellie briançonnaise en dehors des pré-campagnes électorales déjà perceptibles.

Je suis bien incapable de dire si la droite à une chance aux élections et comme je ne connais pas le résumé d'une réunion à laquelle je n'ai pû venir le 9 courant je vais venir me renseigner sur place dans quelques semaines.

Quand je vais revenir pour de bon après ma convalescence, je sens que je vais me régaler.

A bientôt pour une suite

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