Taxes et impôts étatiques

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2012-07-05-Facture-de-cloture-EDF-La-Chirouze2---copie.jpegFacture d'électricité de 28 jours.

En briançonnais.

Soit, sur une base de consommation donnée, 56 % de taxes et diverses retenues en impôts déguisés.

En étudiant cette facture (La mienne), on constate des aberrations qui laissent pantois.

"Taxe sur la consomation finale d'électricité", ça ne veut rien dire mais laisse ouverte une porte interrogative pour ceux qui n'y comprennent rien, et ils sont nombreux.

La franchise est une chose que j'ai appris tout jeune, la dissimulation est l'art de contourner la franchise sans vraiment dire de mensonge.

C'est là toute la prouesse de ceux qui nous prennent pour des "Gugusses" en nous extorquant le maximum de pognon sous couvert de formules censées vouloir dire quelque chose.

En fait, si je suis les méandres compliqués de l'acheminement de l'électricité, on paye la production, ce qui est normal vu l'ampleur des installations, on paye l'acheminement, par voies aérienne transportées par câble et l'entretien de ces installations.

Lignes-hautes-tension.jpegPhoto Internet

Donc toujours normal et c'est ce qui est la base de calcul du prix du KW

En y incluant la main d'oeuvre (Les agents EDF ne payent pas l'électricité ce qui leur permet d'en être les plus gros consommateurs-gaspilleurs mais comme rien n'est perdu ce sont les autres "connards" de consommateurs qui payent pour eux, les précédents étant tous équipés électrique, y compris le chauffage) et la sous-traitance on arrive à un prix au KW encore abordable.

C'est après que ça se gâte.

Pour payer les "parachutes dorés" des PDG d'ERDF qui se succèdent fonction du bon vouloir de nos gouvernants, il faut des sous !

Pour faire des bénéfices, il faut des sous !

Pour fournir l'appétit insatiable de l'Etat français, il faut "beaucoup" de sous !

Pour entretenir le comité d'entreprise le plus riche de France, dirigé par un syndicat défenseur du pauvre ouvrier, il faut des sous !

Mais qui donnent ces sous ?

Nous, dont les pauvres ouvriers défendus par les syndicats rémunérés par l'Etat grâce aux impôts de ces pauvres ouvriers (Que les syndicats poussent à la grève et à la contestation surtout pendant les périodes choisies par les responsables syndicaux qui ont des jours de "RTT" à rattraper) et par toutes ces arnaques déguisées et officielles puisqu'elles reçoivent l'aval des gouvernements successifs, quel qu'en soit la tendance.

Il est toutefois une évidence, c'est qu'un état ne peut pas fonctionner sans argent, donc sans impôts ! (Voir la Grèce) Il est donc normal de payer des impôts dès l'ors qu'on en a le retour puisque c'est fait pour ça.

ponts-16_37.jpegPhoto Internet

Les infrastructures, les fonctionnaires, indispensables quoi qu'en disent certains, l'Armée qui fait aussi partie des fonctionnaires et la solidarité qui, chez nous, s'est transformée en assistanat dont certains tirent profit pour ne rien fouttre sur le dos des autres. (Ce n'est pas une généralité mais ça va venir) 

autoroutes_actuel.jpegPhoto Internet

Mais comme l'Etat est défaillant, se sont créées des associations pour pallier ces défaillances, ça marche tellement bien que l'Etat s'est désengagé d'une partie de ses responsabilités qu'il a réparti sur l'ensemble de ces associations.

coluche1erdistribLes Resto Du CœurPhoto Internet

Une parmi d'autres qui demandent au peuple, par de la PUB qu'il faut payer et par des clips télévisuels qu'il faut payer aussi, de suppléer aux carences de l'Etat qui perçoit pourtant les impôts des contribuables pour éviter pareilles situations. (Quel bordel !)

achat-pieces-or.jpegLe trésor public français est censé être le garant de la stabilité de la monnaie. Photo Internet

Mais comme le français a été conditionné, depuis des décennies, à fermer sa gueule, il avale couleuvre sur couleuvre en se restreignant sur la bouffe et d'autres nécessités absolues de façon à continuer à faire semblant d'être "à l'aise" en crevant la dalle ou en bouffant du "Mac-Do" en dix minutes six jours sur sept.

"Contribution au service public d'électricité" c'est payer une taxe sur ce qui est déjà payé, un peu comme la CSG qu'on nous retient à la base et les taxes qu'on paye sur de l'argent qu'on n'a pas perçu.

C'est subtil, calculé pour se faire "enculer" en beauté par un Etat incapable de redresser la barre (Droite/Gauche = Kif-Kif) et qui nous pressurise de plus en plus.

Le paradoxe, c'est que plus on monte les échelons de la hiérarchie politique, plus on gagne mais plus on bénéficie de remises et autres facilités interdites à ceux qui crèvent la dalle ou ceux qui vont bientôt faire partie de cette population qui n'en peut plus de payer et qui va profiter ou subir le système qui consiste à s'intégrer dans l'assistanat donc à grossir encore un peu plus les taxes et autres impôts pour se faire.

C'est le serpent qui se mord la queue et c'est pour ça qu'il ne faut travailler qu'un minimum pour gagner un maximum ! "D'emmerdes".

Pour oublier les emmerdes on part en vacances en sacrifiant, dans le crédit voiture et son entretien (De la voiture, pas du crédit, là ce sont les banques qui l'entretiennent) les carburants surtaxés et les péages honteux, la moitié du budget vacances.

peages-autoroute.jpegPhoto Internet

On continue donc à bouffer des casse-dalles sur la plage et pour peu qu'il y ait du vent on se retrouve avec des "petits sablés" en guise de dessert.

Les premiers jours, pour "paraitre", on se paye un restaurant ou deux en étalant les billets généreusement prêtés par la banque à un taux dépassant 17 % (SOFINCO, CETELEM, MEDIATIS, COFINOGA, COFIDIS celui du tour de France, il faut bien payer les médicaments, et je dois en oublier) d'un prêt remboursable sur douze mois, le temps de réemprunter pour les vacances suivantes en pensant aussi aux sports de glisse, une semaine pour le prix de deux mois de salaire.

Pour peu qu'un journaliste télévisuel vienne en interroger quelques-uns, par-ci par-là, la rancoeur contre la vie chère et le pouvoir d'achat en diminution s'invite dans les priorités des préoccupations françaises.

C'est d'ailleurs juste à ce moment-là que le caméraman cadre subtilement sur le paquet de "clopes" à 7 €, la cannette de bière de luxe, le dernier Iphone sorti et les bracelet "factices" achetés pour montrer aux autres vacanciers, qui s'en contrefoutent royalement, que notre banque à des sous. Bref, supprimons le crédit instantanément et les trois quart du peuple se retrouvent dans la misère.

Revenons à ERDF.

"Contribution tarifaire d'acheminement électricité" ce n'est pas très cher mais comme ça ne veut rien dire c'est encore de trop.

Ces temps-ci, la nouvelle mode ce sont les énergies renouvelables, ce qui ne veut rien dire du tout non plus puisque dans l'univers, donc sur Terre, rien ne se perd donc rien ne se créé.

solaire_panneaux_metro_milan.jpegPhoto Internet

Toutefois, dans un esprit lucratif et politique, il est de bon ton de raser des milliers d'hectares de terres cultivables (Paradoxe quand la population en expansion affolante réclame plus de denrées alimentaires) pour construire des centrales solaires, très peu fiables et demandant des sommes considérables pour le renouvellement et l'entretient de ce matériel si sophistiqué.

eoliennes-parc-eolienPhoto Internet

On a aussi les éoliennes, magnifiques "mini-Tour-Eiffel" en nombre croissant et pouvant magnifiquement alimenter en électricité (Plus chère) la moitié d'un village de 500 âmes avec plusieurs hectares de ces pylônes.

Centrale-nucleaire.jpegPhoto Internet

Nous avons des centrales nucléaires qui donnent autant de frissons que les locomotives à vapeur au milieu du XIXème siècle.

Ces centrales vieillissantes (On en construit d'autres plus sophistiquées et plus sûres) mais entretenues et surveillées sont, actuellement, les meilleurs éléments en fourniture d'électricité pour un coût modeste eu regard le nombre de foyers desservis.

Le remplacement de ces centrales nécessiterait des centaines de milliers d'hectares sacrifiés et le démantèlement, sur des dizaines d'années, de celles qui dérangent les écolos-fachos.

C'est peut-être la raison qui fait que la médiatisation à outrance de ces derniers éléments veut que nous mettions encore un peu plus la main dans un porte-monnaie déjà bien sollicité et mal en point.

Je pense que nos dirigeants n'ont pas encore intégrés que trop c'est trop et qu'un jour, quelle qu'en soit la grosseur, la ficelle (J'allais mettre l'aussière, très gros cordage permettant d'amarrer des navires de gros tonnage pour ceux qui connaissent) va casser à moins qu'ils n'en soient déjà bien conscients et que pour sauver les meubles on gratte un maximum tout ce qu'il y a à gratter.

La flotte, les énergies diverses, la bouffe, les loyers, les fringues, tout est taxé et surtaxé.

Il n'y a pas qu'au Sud et à l'Est de la méditerranée que ça peut bouger, les peuples arrivent, à un moment ou à un autre, à se poser la question de savoir s'il faut continuer droit dans le mur ou prendre le taureau par les cornes pour trouver une solution lui laissant de quoi vivre décemment.

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Depuis quinze ans on s'enfonce à grand renfort de crédit pour tenter de rester à flot, je ne pense pas aux particuliers, je pense aux pays dit "riches" (Surtout de dettes) et à l'Europe qui commence sérieusement à en avoir un coup dans l'aile.

clando.jpegL'Europe est en partie en péril parce que l'Afrique centrale est en péril. Photo Internet

Comme disait Michel ROCARD on ne peut accueillir toute la misère du monde et de laisser croire, à des gens plus adaptés à leurs cultures et à leur façons de vivre chez eux, que chez nous c'est "l'Eldorado" est cynique et cruel.

J'avais déjà mis, mais je me répète, que pour relancer l'économie il faut augmenter le pouvoir d'achat, non pas en étranglant les entreprises par des augmentations de salaires qu'elles ne peuvent plus suivre vu la conjoncture économique internationale mais en réduisant les coûts d'achats des consommateurs qui, en achetant plus, créeront des finances fraîches et saines qui permettront de relancer la machine industrielle et économique.

C'est beau les rêves, surtout quand ça ne reste que des rêves. Quoi que !

Ce petit mot pour justifier, en partie, la défection d'une certaine partie de la population qui cherche à aller là où la vie est moins chère alors que les industriels vont là où la main-d'oeuvre est moins chère, qui pourrait leur en vouloir.

17484352.jpegNos entreprises françaises à l'abandon. Photo Internet

S'enrichir pour vivre mieux n'est pas une faute !

La preuve, les millions de joueurs journaliers, tiercé, loto, jeux à gratter, jeux Internet, etc. Des mini entrepreneurs qui misent pour gagner.

J'en connais, qui après avoir acheté pour 50 € de "gratouillage" sautent de joie à la vue d'un ticket qui leur octroi généreusement 10 € (En fin de compte ils perdent plus que ce qu'ils gagnent mais il ne faut pas le dire)

Le grand gagnant c'est ????? L'Etat, évidemment avec les sommes considérables qu'il tire des jeux il ne va pas bouffer la poule aux oeufs d'Or.

P1176469D1193549G_apx_470_.jpegPhoto Internet

Alors pourquoi l'Etat se gênerait-il pour profiter de cette manne provisoirement miraculeuse !

Allez, je vais recommencer mes photos et j'en attends de Briançon.

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