Concarneau
Liens : http://francois.ihuel.over-blog.fr/ & http://francois.ihuel05.over-blog.fr/ &http://francois.ihuel15.over-blog.fr/ & http://www.francois-ihuel-05.com/
L'Abeille Bourbon.
Remorqueur de haute mer, 80 mètres de long, 16 mètres de large, 6 mètres de tirant d'eau (Partie immergée de la coque matérialisée par la couleur rouge de la peinture qui intervient, par sa composition, pour éviter la fixation des coquillages entre autres) 22 000 chevaux, force de traction de 200 tonnes.
Vitesse 20 noeuds (37 km/h) par temps calme, à l'instar de ses sisterships ce remorqueur peut intervenir rapidement dans le "rail" d'Ouessant, passage très délicat de la Manche dans lequel circulent beaucoup de navires de fort tonnage.
Le Belem.
Un des derniers voiliers de haute mer français, le dernier trois mats en Europe, lancé en 1896 il servait au transport du cacao en provenance des Antilles françaises.
Maintenant navire d'initiation et motorisé, 58 mètres, 530 tonnes, 3,60 mètres de tirant d'eau.
C'est un sacré coup de chance de rencontrer ces deux navires en même temps dans le même port.
Aussières en nylon.
Sur ma précédente page je vous ai montré une aussière en chanvre, ces dernières ne sont pratiquement plus utilisée.
Celles de la photo sont en amarre autour d'un Bolard, comme spécifié sur la précédente page.
La poupe du Belem.
La poupe c'est l'arrière d'un navire, la proue l'avant.
A droite c'est tribord et à gauche bâbord dans le sens de la marche.
Tous les navires possèdent des feux de repérage, rouges à bâbord et verts à tribord, afin de connaitre le sens de déplacement d'un navire en pleine mer de nuit.
La proue de l'Abeille Bourbon.
Pour avoir une idée de la dimension un escorteur d'escadre de la Marine Nationale faisait 10,50 mètres de large pour 118 mètres de long.
Un escorteur se doit d'être fin et rapide, maniable pour assurer son rôle de protection par son armement majoritairement anti-aérien.
Le Du-Chayla pouvait atteindre 42 noeuds en PNP (Pleine vitesse possible, soit 77 km/h en prenant certaines dispositions indispensables) avec des hélices de guerre. (A cinq pâles plus inclinées par rapport à l'équerre de l'axe de rotation)
A l'échelle humaine....
....On réalise mieux les dimensions du navire.
Aussières mixtes.
Chanvre et nylon.
Les hélices dessinées sur la coque délimitent l'emplacement des hélices latérales, qui permettent au navire de rester stable durant les manoeuvres d'abordage des filins et câbles.
Câbles de remorquage.
Qui servent à la traction des navires en perdition.
Un navire pris dans une tempête, sans moteur, est voué au naufrage, même de grande taille il est à la merci des éléments, entre un creux et une crète de houle, il peut y avoir plus de ving cinq mètres.
Ce câble à un diamètre supérieur à la taille de mon mollet, un poid énorme à déplacer d'un navire à l'autre.
Pour ce faire on utilise un premier filin lancé par un fusil "lance-amare", ce filin est porteur d'un cordage appelé "bout" (Prononcer boute) qui est enroulé autour d'un cabestan sur plusieurs tours pour permettre de haler une aussière ou un câble.
Cette aussière ou câble est à son tour lové sur un guindeau pour haler le câble de remorquage qui servira à remorquer le navire en perdition.
Un cabestan tourne horizontalement, un guindeau verticalement sur le pont du navire, bien plus puissant que le cabestan.
Une bitte d'amarrage.
Qu'on ne trouve que sur les navires, les amares sont lovées en "huit" entre les deux éléments.
Des Bolards.
Dans la "passe" une balise verte, à droite dans le sens de la rentrée pour que les navires n'entre pas en collision, comme sur la route il existe un code de navigation à respecter.
Je vais arrêter là mes commentaires maritimes.
Les fortifications Vauban de Concarneau.
Et un chalutier "musée".
Face Nord-Ouest des fortifications.
A marée basse.
Entrée de la vieille ville.
Un peu comme la porte de Pignerol à Briançon, sans les éléments représentatifs historiques.
La particularité des remparts de Concarneau c'est de pouvoir lutter contre les tempêtes, surtout aux marées d'équinoxe et de préserver la ville des attaques ennemies.
L'ancre au sol date de la "royale", appellation de la marine à voile de 1600 à 1850.
Bastion militaire.
Un peu comme la Demi-Lune de la porte de Pignerol à Briançon.
Vu sous un autre angle.
Les canons sont ceux de la Vénus, navire de guerre
Ce mémoire vous en apprendra plus que moi.
Je termine cette page sur cette photo, je continuerais dans quelques jours.
Bon Week-end à tous.
Si vous désirez recevoir mon blog automatiquement, inscrivez-vous à la newsletter, bandeau droit du blog. C'est gratuit et sans danger.