Si peu et tellement

Publié le par francois.ihuel15.over-blog.fr

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DSCN0197Avaleur d'alsphalte.

Je connaissais les avaleurs de sabre, du moins de ce que de mes souvenir enfantins ressurgit.

A Briançon il y a l'avaleur d'alsphalte place Dauphine. (Il y en a d'autres ailleurs, déjà publiés dans une de mes pages)

Je ne sais pas encore combien de centaines de kilos d'enrobé à froid ont déjà été versé sur ce "gouffre" qui semble sans fond.

J'aurais été responsable de l'urbanisme que j'aurais fait ouvrir pour savoir ce qui pourrait bien provoquer cet affaissement continuel qu'on rebouche chaque fois que c'est trop voyant. (Déjà paru dans une page antérieure fin 2011)

A Briançon ? Non, on se contente d'y mettre bouchons sur bouchons.

Il est vrai que c'est une prouesse briançonnaise et que sur la totalité du territoire de la commune il a dû passer des dizaines de semi-remorques de ce produit, depuis des décennies qu'on bouche les trous !

Et bien encore non, cette spécialité du pays semble se fondre dans les traditions et coutumes locales.

Parmi les traditions il y en a des chroniques, "attendre et ne rien faire".

Ou plutôt attendre que les autres le fassent puisqu'il semblerait que les présents ne soient pas en mesure, soit d'avoir les capacités pour faire exécuter des travaux, soit totalement incompétents c'est-à dire totalement démunis devant un phénomène nouveau qui semble les laisser dans une perplexité édifiante.

Parmi les coutumes il y a "écoutez-moi, je ne sais rien faire mais il ne faut pas le dire".

Il est vrai que si quelqu'un, un jour, s'attèle à redonner à Briançon l'aspect d'une ville normale, propre, pratique, en évolution, redevenue accueillante, plus personne ne s'y retrouvera.

Le problème des mauvaises habitudes c'est qu'on ne peut plus s'en défaire.

Si on rénove la ville elle va perdre son cachet, elle va continuer à s'enfoncer dans le sur-surendettement et, peut-être que nos arrières arrières petits-enfants en verront un début de résultat.

Bon, on laisse comme ça et puis ça me permet d'avoir de la matière pour mon blog.

Un trou, c'est si peu de chose quand c'est pris au sérieux. 

Des milliers, voire des dizaines de milliers de trous ça nous donne une réputation (j'ai reçu des Mails de gens d'ailleurs qui me visitent, mon blog, bien sûr) que beaucoup de villes ne risquent pas de nous envier.

Moi, je mettrais bien Briançon dans le livre des records des villes en paix autant meurtries par la connerie humaine.

Et puis je dois avoir assez de photos pour ce faire.

DSCN0196Le Mélézin.

Une montagne donc, et quelle montagne ! Certainement une des plus imposantes de Briançon.

Pour faire de l'enrobé il faut des carrières.

On fait "péter" les roches, on les concasse et les réduit à du gravier grossier qu'on mélange à du goudron et du pétrole à haute température.

Avec cet amalgame on bouche les trous ou on refait des routes, on appelle alors cela de l'enrobé à chaud.

Pour l'enrobé à Froid, fabriqué à froid, on y ajoute un produit retardant la solidification.

Alors vous voyez, tant qu'il y aura autant de réserves chez nous, on peut boucher les trous.

Qu'est-ce qu'on peut faire avec juste deux photos, un peu d'imagination et beaucoup d'exemples !

A bientôt, pour autre chose.

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Bandeau couleur goudron, c'est de circonstance.

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