Pluie et neige sans train
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Serre Ratier.
Imprégnations nuageuses qui nous tiennent depuis quelques jours
On ne devine même pas le Prorel.
Mais à Briançon on en voit quelques bouts.
A travers les nuages et la flotte incessante depuis des jours.
On voit un peu le Janus.
Et la porte de Pignerol.
J'avais mis dans certaines de mes pages.
Que cet endroit retenait l'eau, ce qui occasionne une flaque qui, les froids venus, se transformera en banquise.
Néfaste à notre équilibre et à la chaussée de cette allée.
A constater également que les foins sont prêt pour les futures moissons, les bacs sont toujours pleins de "fleurs" et autres végétations n'attirant plus vraiment l'oeil.
Ce déversoir de trop plein d'eau joue son rôle.
Cependant, dès que la glace aura pris le relais, il ne servira plus à rien et la porosité des constituant de réfection va à nouveau de dégrader.
Ah, ça y est, on voit le Prorel.
Juste quelques minutes de patience.
De la neige sur tous les sommets, normal en cette saison et les cols sont tous fermés sauf le Lautaret et le Montgenèvre.
Le Mélézin.
Du moins ce qu'on en voit.
Invité à déjeuner, je me suis rendu à Villard latté.
Et là, le soleil m'a timidement fait un clin d'oeil brumeux.
Dans l'après-midi, j'ai même aperçu du ciel bleu.
Oh, pas longtemps.
Ces nuages chargés d'eau sont à basse altitude et nous pouvons, parfois, avoir la chance de nous trouver au-dessus.
Le torrent de saint Bernard.
Qui descend du Granon est bien chargé, comme tous les autres.
Ce qui vient grossir la Guisane et la Durance.
Je plains ceux qui sont plus bas, toutes ces eaux que la terre ne parvient pas à absorber vont déborder et occasionner encore une fois des dégâts.
Surtout sur les lotissements nouveaux construit, depuis des années, en dépit du bon sens dans le lit majeur des rivières.
Ce qu'on apprenait à l'école dans les années 50/60.
Petite accalmie.
Une petite photo avant ma sieste.
Mais l'automne est encore là.
Toujours ces couleurs.
Et juste au-dessus, l'hiver.
Ce matin l'Infernet.
Tout tristounet dans cette grisaille persistante.
Comme le Mélézin du reste.
Il a plu toute la nuit et j'ai dormi au son du tambourin, ma chambre se trouvant sous les toits.
Le Montbrison.
Fantomatique.
Le Mélézin pris du CC Grand-Boucle.
Dessous, la ville, mouillée.
La cité Vauban.
Vue de la rue Pasteur.
La Durance.
En amont, vue du parking Durance, également place du marché le mercredi.
Et en aval.
Elle est plus chargé qu'un train de marchandise.
D'ailleurs, en parlant de trains, un article du journal fait état d'une possible situation qui serait très néfaste à la région.
La SNCF, monopole d'état et, de ce fait, pouvant tout se permettre, envisagerait de ne rouvrir la ligne qu'en avril.
J'avais un vague doute sur la mise en place des services de cars en remplacement des trains durant les travaux.
Il serait très dommageable que j'ai vu juste.
Qui plus est, un ami a pris le train de nuit hier au soir et la SNCF n'assure la correspondance à Veynes qu'à 11h31 pour une arrivée du train à 6h57.
Veynes, ce n'est pas Paris, la gare est "pourrie" et ne dispose d'aucun confort pour le voyageur, pas de toilettes en état, pas de buffet et une petite ville éloignée ou presque tout est fermé le dimanche.
Pour un billet dépassant les cent Euros, c'est se foutre de la gueule du monde de la part de l'Etat, via la SNCF, que de prendre la vache à lait voyageuse avec une telle désinvolture.
Cependant, ayant moi-même effectué des remplacements de trains avec un car (tout le monde sait que je conduis des cars) je suis absolument certains que la correspondance est assurée à l'heure prévue du train dans cette dernière gare.
Hors, il s'avère que certains chauffeurs partiraient sans attendre le train de nuit.
Pour mémoire, les cars mis en place pour effectuer le restant du voyage de ce train, doivent attendre ce dernier, même s'il a du retard. Qui plus est, c'est le chef de gare qui donne l'ordre de départ du car puisque ce dernier est numéroté comme le train qu'il remplace.
Je pense qu'il y a faute quelque part et il appartient aux responsables politiques régionaux, sans distinction de partis, d'avoir la plus grande vigilance quant au laxisme de certains transporteur sur la qualité de leur mission.
Il est absolument inadmissible qu'un voyageur partant de Paris à 22h25 n'arrive à Briançon qu'à 13h30 le lendemain.
Il est donc indispensable que l'appel lancé par la municipalité et autres soit entendu et suivi d'effet pour une manifestation à la gare.
Cependant, je souhaiterais que le journal indique à quelles heures auront lieu ces manifestations.
Les trains apportent une quantité non négligeable de voyageurs en stations de ski, je pense qu'il est impératif de réagir vivement sur ces méthodes de la SNCF et de l'Etat qui mettent la région dans une difficulté supplémentaire en ces périodes très difficiles.
Quand on téléphone à la SNCF, si on a la chance d'avoir un interlocuteur, la réponse c'est "Le train Paris Briançon n'existe plus".
Sur Internet le cafouillage est à l'extrême. Bref l'Etat tue la région et particulièrement le Briançonnais.
La relation Paris-Oulx est devenue tabou puisque les conflits politiques ont laminé les efforts de ces dernières années.
Il serait grand temps que nos politiques responsables locaux et régionaux se manifestent.
Puy Saint Pierre à peine visible.
Cependant, chez nous le soleil domine la plupart du temps et, pour avoir de la neige en station, il faut bien un peu de mauvais temps de temps en temps.
Mais ce temps ! Est-il si mauvais ?
La statue de France sur le fort du Château.
Sans arbre cette fois.
Confluent de la Guisane et de la Durance.
En fait, c'est surtout la Clarée qui charrie ces limons.
Tomber là dedans en ce moment....
....C'est sans retour.
Le lac hydroélectrique de Serre-Ponçon est de nouveau plein, et je plains les gens des basses-terres.
Un petit cliché avant d'aller à d'autres occupations.
Nombreuses ce jour pourtant de repos.
Et finissons sur les traces des incivilités de chaque week-end.
L'incompatible contrebalance les volontés, il y a encore du travail chez nous et si nous voulons valoriser la ville, valorisons d'abord les comportements.
Et toujours pas d'astreinte.
A bientôt, pour autre chose.
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